En cliquant sur le lien suivant -> Oyat vous découvrirez quelques caractéristiques de cette plante dite pionnière courante sur les régions du littoral français.

Située à cheval sur les communes de La Faute-sur-Mer et de La Tranche-sur-Mer, la réserve naturelle nationale de la Casse de la Belle Henriette constitue une vaste zone infranchissable entre la route et la plage. Ceci inquiétait fort les gérants des campings riverains, dont les clients ne seront pas satisfaits, et les élus, redoutant le problème de sécurité posé par les déplacements de ces vacanciers.

A la suite de négociations entre la municipalité de la Faute et les services de l'Etat, l'autorisation a éété donnée pour la mise en place d'une passerelle. Longue de 40 mètres, elle se situera à l"emplacement de l'ancienne " digue des Indochinois" et sera considérée non comme une création mais comme une réhabilitation. Elle permettra de traverser la Casse lorsque le cöefficient de marée n'excédera pas 96; elle sera fermée lors des plus grandes marées. L'ouvrage sera exécutée en juin et utilisable dès le début de juillet.

( voir les articles du journal Ouest France des 29 et 30 mai)    

La station d'épuration des eaux usées, par lagunage aéré, de La Tranche sur Mer a été réalisée en 1978 puis agrandie en1992.

Conçue pour 30.000 eh (équivalent habitants), elle est située au lieu dit "le Clos Robert", route d'Angles, à proximité de l'aérodrome.

Les effluents collectés (739.053 m3 en 2013), grâce aux 93 kms de canalisations, passent d'abord par un processus de "dégrillage" (qui permet de retenir les plastiques et autres détritus), puis par celui de "dégraissage" (qui retient le sable) avant de séjourner dans les bassins de lagunage (au nombre de 6, disposés en parallèle deux par deux).

Les 2 premiers sont équipés de 12 combinés d'aérateurs, permettant par l'oxygénation d'accélérer le processus de fermentation. Les boues ainsi collectées (environ 4.000 m3 tous les 3 ans) devront être épandues sur 340 hectares de terres agricoles. Les eaux passent ensuite dans les 4 autres bassins de lagunage qui communiquent les uns avec les autres.

A la sortie des bassins de lagunage, depuis 2003, les eaux collectées passent par le bâtiment de "déphosphatation"; après quoi, elles sont rejetées dans le marais.

Suite aux dernières réglementations préconisées par les Grenelle 1 et 2, concernant l'élimination des nitrates, et après un diagnostic réalisé par Egis Eau en 2013, à la demande de la commune, il s'avère que la technologie de l'actuelle station d'épuration ne permet pas d'atteindre les rendements d'élimination requis.

Construire une nouvelle station d'épuration par boues activées pour 28.000 eh, en lieu et place de l'actuelle, est devenu une nécessité.Les bassins de lagunage seront réutilisés pour stocker les eaux usées lors des périodes de pointe et les traiter ensuite, dans les périodes moins chargées. Des roselières auront pour but de purifier l'eau et de densifier les boues de façon naturelle.

La pêche à pied est une activité ancestrale et traditionnelle. Elle est, pour beaucoup, emblématique des congés au bord de la mer ou de l'héritage culturel des zones côtières. Longtemps, la fréquentation des littoraux est restée sans mesure précise...En 2008, l'institut de sondage BVA, dans une étude pour l'IFREMER, avançait le chiffre de 1,7 million de pêcheurs à pied en France, mais sans que l'on ne connaisse les endroits où ces pêcheurs pratiquent l'activité. Depuis, un réseau d'acteurs diversifiés se mobilise pour travailler à une gestion durable de la pêche à pied récréative et réalise des comptages collectifs de pêcheurs à pied.

Afin de rendre l'activité durable, il est nécessaire de connaître le milieu, le nombre de pêcheurs, leurs pratiques et les lieux fréquentés. Cette connaissance permet de mieux adapter et cibler des actions de sensibilisation et de gestion(stocks, espaces, sanitaires, milieux...)

En 2010, l'APELT et la Réserve Nationale de la Belle Henriette se sont associés à ces comptages pour IODDE( Ile d'Oléron Développement Durable Environnement) qui étudie 11 territoires côtiers, dont les Pertuis Charentais et l'estuaire de la Gironde. Depuis 2012, les comptages sont effectués à l'échelle nationale.

A La Tranche, les comptages sont réalisés sur cinq sites:1- Porte des Iles/Les Rouil  lères,2- Pointe du Rocher, 3-Plage Clémenceau, Grande Plage, Rocher de l'Aunis,4- Marine/Grouin du Cou/Corps de garde, 5- La Terrière.

En 2014, un premier comptage collectif a été effectué le dimanche 2 mars(coëfficient de marée 115). Le second a eu lieu le 30 avril dernier(coëfficient 98).

Résultats: 1:31 pêcheurs -2:37 -3:50- 4:136- 5:33, soit en tout 287 pêcheurs comptabilisés entre 11h15 et 11h45.

A noter, en cette période de vacances scolaires, une grande proportion de familes dans la zone de la Marine et du Grouin du Cou. Par ailleurs, nous constatons que les pêcheurs locaux privilégient les premiers jours de grande marée. Ils étaient nombreux 2 ou 3 jours avant.

La forêt de pins maritimes qui s'étend de la zone du Phare à la Terrière est une richesse pour notre Commune. Il sufit de s'y promener été comme hiver pour l'apprécier, comme un grand nombre de résidants et de touristes.

Néanmoins, les amoureux de la forêt sont troublés par l'importance des surfaces exploitées par l'Office National des Forêts et jugent cette exploitation excessive et dévastatrice.

Ceci mérite analyse.

La forêt domaniale, telle qu'elle se présente aujourd'hui, est née en 1972. Avant cette date, les "casses" étaient cultivées par des propriétaires privés. On peut d'ailleurs encore y trouver quelques vestiges de vigne. La forêt était peu exploitée, les arbres devenaient de plus en plus vieux. Les premières coupes destinées à régénérer la forêt datent du début des années 90. Elles sont programmées selon un plan bien détaillé dans l'article " Si le forestier m'expliquait", à retrouver sur le site Internet de la Commune de Longeville. Lien -> "Forêt domaniale de Longeville sur Mer".

Si ce plan ne mérite aucune critique pour ce qui concerne la gestion des coupes, il appelle quelques réserves  pour ce qui concerne la régénération:

.  Au point 5, sont évoquées d'éventuelles opérations de nettoyage du taillis pour dégager les jeunes pins. Nous n'avons pas observé de telles interventions. S'il en existe, elles mériteraient d'être divulguées.

. Pour ce qui est de la régénération proprement dite, le plan n'envisage que la réussite naturelle. Rien n'est prévu en cas d'échec. Nous avons pourtant l'impression que, sur certaines parcelles, la nature aurait besoin d'être aidée par la main de l'homme, mais nous ignorons ce que les professionnels considèrent comme une densité suffisante pour assurer une bonne régénération. Des explications à ce sujet seraient les bienvenues.

La plus grosse critique concerne l'exploitation des taillis. Il n'est pas normal aujourd'hui d'éliminer les rémanents par un brûlage dont on connaît l'effet polluant (dégagement de CO2- émissions de particules fines), alors que les plaquettes issues de ces taillis pourraient être utilisées sur place (paillage d'un sentier littoral - chauffage de bâtiments collectifs).  

Nous avons alerté la Direction de l'ONF sur ce problème du brûlage des rémanents. Il nous a été répondu que le bilan carbone entre brûlage et broyage était identique, ce que nous réfutons. Nous avons donc demandé sur quels calculs reposait cette affirmation. Après deux mois, nous n'avons toujours pas reçu de réponse.

A noter: l'exploitation menée par l'ONF suscite également des interrogations de la part d'autres acteurs voir également lien sur le ->  "blog de défense de la zone d'accueil du public en forêt domaniale de Longeville"

Jean-Michel Bretonnet, Président de l'APELT